Bonjour,
Je n'ai pas de boule magique pour prédire l'avenir mais je me demandais si, dans ce que tu vivais, il n'y avait pas de crainte due à l'expérience et au fait que celle-ci permet d'anticiper d'éventuels problèmes.
Je vais tenter de m'expliquer, pour ma première grossesse, je n'ai jamais imaginé qu'il y ait de problème, pourtant en une semaine j'apprenais que j'étais enceinte... et que je risquais de perdre l'embryon parce que j'avais perdu du sang... fausse alerte. Dans ma tête, les fausses couches "n'existaient pas" ou alors étaient des exceptions toute à fait marginales. En en parlant avec d'autres femmes, je me suis rendu compte que beaucoup avait vécu, à une ou plusieurs reprises, cette triste aventure. Pour la seconde grossesse, nous n'avons rien dit avant l'échographie de la fin du 1er trimestre. Nous étions devenu plus prudent.
De même, pour moi les échographies étaient des moments magiques où l'on pouvait "rencontrer", voir, découvrir son bébé. Mais lorsqu'à l'échographie morphologique le gynécologue a peiné pour trouver un rein à mon ainé... ma vision de l'échographie a bient changé et avant chaque échographie, j'ai toujours été inquiète du résultat.
Idem pour les problèmes possibles du 3ème trimestre: sucre, hypertension... et puis l'accouchement.... et puis, et puis...
Alors je crois que l'on ne peut pas vivre une deuxième grossesse aussi sereinement que la première parce que l'on est beaucoup plus consciente de tout ce qui peut arriver. Qu'avec l'expérience de l'ainé on redoute, peut-être encore plus, des problèmes avec le second.
Je crois que la seule solution est de lâcher prise. Mon mari est croyant, musulman, pour lui, si quelque chose doit arriver, c'est que Dieu le veut, donc pas de raison de s'inquiéter, de tout façon on ne tient pas les cartes... J'envie parfois cette philosophie de vie...
Bon courage et profites bien de cette fin de grossesse.
Françoise