Elle gardait les bébés en cage
La gardienne était pourtant agréée par Kind en Gezin. Les enfants ne pouvaient même pas se lever !
Pendant des semaines, les parents de la petite Maeva ont trouvé que leur fille avait d'étranges réactions. "Nous ne savions pas pourquoi, mais nous sentions qu'il y avait quelque chose." Il y a quelques jours, ils ont compris la raison du malaise de leur enfant... Ignoble ! "Maeva était dans une supercrèche, mais elle a dû fermer pour cause de travaux", nous explique Philippe, son papa, policier fédéral à Bruxelles. "Ce fut la catastrophe. Vu nos horaires, il était indispensable d'en trouver une le plus vite possible." Nous étions au mois de septembre. "Des crèches, il y en a beaucoup, mais il fallait encore en trouver une qui avait de la place !"
Par chance, une gardienne privée de Hoeilaart, agréée chez Kind en Gezin, avait encore une place pour Maeva. "Nous l'avions trouvée par Internet. Lorsque nous l'avions contactée, elle nous avait dit que c'était complet... mais, deux jours plus tard, la gardienne nous a retéléphoné. Elle avait de la place. Les parents de jumeaux venaient de se désister."
Philippe et son épouse ignoraient, à cet instant, que ces deux enfants venaient d'échapper à une gardienne au comportement scanda- leux. Pourtant, de l'extérieur, rien ne laissait présager de l'horreur qui se déroulait dans la maison. "Quand nous avons fait la visite, nous avions été séduits. Mais nous n'avions vu que la pièce principale..." Pas celle de derrière. "Quand nous allions chercher Maeva, elle nous disait toujours d'attendre, que Maeva dormait, qu'elle allait la chercher"...
Inconsciemment, l'épouse de Philippe savait qu'elle devait changer de crèche. "Elle me disait toujours que quelque chose n'allait pas. Moi, j'avais peur du changement, peur que Maeva ne le supporte pas." Mais lorsqu'une femme a quelque chose dans la tête, on ne sait pas l'en dissuader. "Elle avait trouvé une autre crèche. Une place était libre le 1er février."
C'est quelques jours avant cette date fatidique que les parents de Maeva ont compris le malaise de leur fille. "Ma femme est allée la chercher plus tôt que les autres jours." Pour être précis, 15 h 45 au lieu de 16 h. "La dame semblait surprise. Vous êtes déjà là... Attendez, je reviens dans cinq minutes." Cette fois, la maman a suivi la gardienne. "Elle n'en a pas cru ses yeux. Maeva était là, dans des lits qui ressemblaient à des cages posées les unes sur les autres !"
Impossible pour l'enfant de se lever, les barreaux l'en empêchant. Les enfants étaient prisonniers, comme des animaux ! "Ma fille était là-dedans ! Ma femme en a eu les larmes aux yeux. Elle a pris Maeva dans ses bras et elle est partie." Philippe, policier, aurait peut-être agi autrement. "Elle aurait dû prendre des photos, appeler la police. Mais tout ce qu'elle voulait, c'était sortir notre fille de cet enfer."
La gardienne était pourtant agréée par Kind en Gezin. Les enfants ne pouvaient même pas se lever !
Pendant des semaines, les parents de la petite Maeva ont trouvé que leur fille avait d'étranges réactions. "Nous ne savions pas pourquoi, mais nous sentions qu'il y avait quelque chose." Il y a quelques jours, ils ont compris la raison du malaise de leur enfant... Ignoble ! "Maeva était dans une supercrèche, mais elle a dû fermer pour cause de travaux", nous explique Philippe, son papa, policier fédéral à Bruxelles. "Ce fut la catastrophe. Vu nos horaires, il était indispensable d'en trouver une le plus vite possible." Nous étions au mois de septembre. "Des crèches, il y en a beaucoup, mais il fallait encore en trouver une qui avait de la place !"
Par chance, une gardienne privée de Hoeilaart, agréée chez Kind en Gezin, avait encore une place pour Maeva. "Nous l'avions trouvée par Internet. Lorsque nous l'avions contactée, elle nous avait dit que c'était complet... mais, deux jours plus tard, la gardienne nous a retéléphoné. Elle avait de la place. Les parents de jumeaux venaient de se désister."
Philippe et son épouse ignoraient, à cet instant, que ces deux enfants venaient d'échapper à une gardienne au comportement scanda- leux. Pourtant, de l'extérieur, rien ne laissait présager de l'horreur qui se déroulait dans la maison. "Quand nous avons fait la visite, nous avions été séduits. Mais nous n'avions vu que la pièce principale..." Pas celle de derrière. "Quand nous allions chercher Maeva, elle nous disait toujours d'attendre, que Maeva dormait, qu'elle allait la chercher"...
Inconsciemment, l'épouse de Philippe savait qu'elle devait changer de crèche. "Elle me disait toujours que quelque chose n'allait pas. Moi, j'avais peur du changement, peur que Maeva ne le supporte pas." Mais lorsqu'une femme a quelque chose dans la tête, on ne sait pas l'en dissuader. "Elle avait trouvé une autre crèche. Une place était libre le 1er février."
C'est quelques jours avant cette date fatidique que les parents de Maeva ont compris le malaise de leur fille. "Ma femme est allée la chercher plus tôt que les autres jours." Pour être précis, 15 h 45 au lieu de 16 h. "La dame semblait surprise. Vous êtes déjà là... Attendez, je reviens dans cinq minutes." Cette fois, la maman a suivi la gardienne. "Elle n'en a pas cru ses yeux. Maeva était là, dans des lits qui ressemblaient à des cages posées les unes sur les autres !"
Impossible pour l'enfant de se lever, les barreaux l'en empêchant. Les enfants étaient prisonniers, comme des animaux ! "Ma fille était là-dedans ! Ma femme en a eu les larmes aux yeux. Elle a pris Maeva dans ses bras et elle est partie." Philippe, policier, aurait peut-être agi autrement. "Elle aurait dû prendre des photos, appeler la police. Mais tout ce qu'elle voulait, c'était sortir notre fille de cet enfer."