Dès le début, ma bonne dame, vu que c'est à ce moment qu'il se construit. Et pour faire bonne mesure, un peu de lecture :
Il faut savoir que consommer de l'alcool au cours de la grossesse expose directement le fœtus à ce toxique.
Une consommation importante peut même engendrer le syndrome d'alcoolisation fœtale.
Ce syndrome ne signifie pas que le fœtus est alcoolique mais représente un handicap physique permanent chez le nouveau-né, dû à son exposition à l'alcool, au cours de sa vie embryonnaire et fœtale.
Ce syndrome regroupe différents types d'anomalies : petite tête, petite ouverture des yeux, lèvre supérieure mince, absence de sillon entre la bouche et le nez, malformations des organes internes tels que le cerveau, le cœur, les reins, etc.
Ce syndrome engendre également un retard de croissance, petite taille, faible poids, faiblesse du système immunitaire et donc exposition à un grand risque d'infections.
Finalement, ce syndrome peut être lié à des dysfonctionnements du système nerveux central.
Ce qui peut se manifester par des troubles neurologiques, tels qu'un retard d'acquisition de la marche, de la parole ou encore de la propreté mais également par des troubles cognitifs et comportementaux : problème d'apprentissage, troubles de l'attention, diminution du quotient intellectuel, hyperactivité ou conduite d'opposition.
Tout ceci est évidemment très préjudiciable à un enfant.
La prévention est donc, sans aucun doute, la meilleure conduite à adopter afin d'éviter cela à Bébé.
Donc prudence, modération, et surtout pas de cuite, même pour les fêtes.
Murielle