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L'ovulation peut se prod. à n'importe quel moment du cycle.

#1
Des chercheurs canadiens ont prouvé que l'ovulation ne se faisait pas systematiquement au milieu du cycle...


Research Proves Ovulation Can Occur at Almost Any Point in Monthly Cycle
Waves in female fertility cycle
Conventional wisdom about the female menstrual cycle and when a woman is able to reproduce was turned upside down in 2003 with the release of a study by a research team at the University of Saskatchewan.
The team, led by Dr. Roger Pierson, discovered there is more than one "wave" or peak period during the menstrual cycle when the follicles in a woman's ovaries prepare themselves to release an egg. Dr. Pierson's research showed that women can have two or three such peak waves per cycle. During one of these peaks, one follicle will become dominant and release an egg that could be fertilized and result in pregnancy.
This means a woman can become pregnant at any time during her menstrual cycle, depending on the timing of these waves and which one leads to the development of a mature follicle and release of an egg. Previously, medical experts believed there was only one such wave during the 28-day menstrual cycle, resulting in an egg ready for fertilization on about day 14 of the cycle.

"The study shows that we have not fully understood the basic biological processes that occur during menstrual cycles. We are literally going to have to rewrite medical textbooks," Dr. Pierson said.
The discovery has major implications in the field of reproductive research both in helping women who have difficulties in conceiving and in preventing unwanted pregnancies. Discover magazine ranked the results among the top 100 science stories of 2003. As well, Dr. Pierson, who is the head of the university's Reproductive Biology Research Unit, received the 2003 Women's Health Hero Award from Chatelaine magazine for the research work.
In their ground-breaking study, the University of Saskatchewan researchers performed ultrasound imaging on a group of 63 women, who ranged in age from 18 to 40, every day for six weeks. Thanks to the intensive research work and commitment of the women volunteers, the researchers obtained a more complete picture of activities in a woman's ovaries over a full menstrual cycle than ever before.


Key contributors to the research included Dr. Angela Baerwald, a University of Saskatchewan doctoral student, and Dr. Gregg Adams, a veterinarian and professor with the university's Western College of Veterinary Medicine. Dr. Adams and Dr. Pierson had previously collaborated on similar research with cows and horses and discovered that these animals also had more than one wave of follicle development in their reproductive cycles.


Some birth control pills deliver high levels of hormones around Day 14 and taper off near the end of the cycle, which could lead to pregnancy if ovulation occurs at the end of the cycle. As well, some forms of assisted reproductive technologies to help women conceive may not be as effective if they depend on the old model of one possible window for ovulation.
 
#2
est ce que vous pouvez nous traduire ce que vous avez écrit en anglais à propos de l'ovulation
merci
 

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#3
C'est connu.

Quand on dit que l'ovulation se produit 14 jours avant les règles, c'est une moyenne. Mais tout est possible, de l'ovulation pendant les règles à celle juste avant les suivantes.
 
#4
J'ai fait une recherche avec "Dr. Pierson" + chercheurs sur google et j'ai pu trouver un article ecrit en francais.
Par contre, la recherche a été effectué en 2003. A voir quelles ont été les suites de ces recherches...
Une équipe de recherche financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) vient de découvrir des preuves qui laissent entendre que le modèle traditionnellement reconnu du cycle menstruel humain est erroné.

La découverte faite par les chercheurs de l’Université de la Saskatchewan pourrait donner lieu à la conception de nouvelles méthodes contraceptives plus sûres et plus efficaces en plus d’améliorer l’efficacité des techniques de reproduction assistée pour les femmes ayant de la difficulté à concevoir.

« Cette découverte conjointe constitue un important pas en avant vers la compréhension du cycle menstruel humain », a affirmé le Dr Michael Kramer, directeur scientifique de l’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des IRSC. « Elle établit un nouveau modèle de la fonction ovarienne durant le cycle menstruel qui pourrait avoir de profondes implications pour le diagnostic et le traitement de l’infertilité féminine ».

Les résultats de l’étude furent publiés dans le numéro du 6 juillet 2003 de la revue scientifique Fertility and Sterility. Un texte connexe publié dans Biology of Reproduction est accessible en ligne.

Des recherches antérieures avaient permis de constater le développement de 15 à 20 follicules au cours du cycle menstruel; de ces derniers, un seul était sélectionné aux fins de l’ovulation tandis que les autres mouraient.

Les chercheurs de l’IRSC ont découvert que ce processus se produisait par « vagues ». Les montées hormonales déclenchent chez les femmes deux à trois périodes de développement folliculaire chaque mois, mais un seul ovule est choisi pour l’ovulation.

« Ce travail est particulièrement passionnant pour nous du fait de l’impact qu’il aura sur les femmes qui prennent des contraceptifs oraux ou qui subissent un traitement contre l’infertilité », a déclaré le Dr Roger Pierson, directeur de l’unité de recherche en biologie reproductive à l’Université de la Saskatchewan. « Il nous montre aussi que les processus biologiques fondamentaux qui ont lieu durant le cycle menstruel n’ont pas encore été complètement élucidés. Il va falloir réécrire les manuels médicaux...littéralement ! ».

À titre d’exemple, le Dr Pierson a affirmé que jusqu’à 40 pour cent des femmes pourraient ne pas bénéficier des méthodes de planification familiale naturelles. Pour celles qui connaissent deux ou trois vagues de croissance folliculaire dominante par mois, le cycle ne comporte aucun moment sûr où l’on pourrait avoir des relations sexuelles car un follicule capable d’ovuler serait toujours présent.

L’étude a porté sur 63 femmes ayant un cycle menstruel normal qui ont subi une échographie chaque jour pendant un mois. « Cette étude constitue un vrai hommage à l’altruisme des femmes de la Saskatchewan, a affirmé le Dr Pierson. Lorsque je parle de ce travail durant mes voyages partout au Canada, les gens n’en reviennent pas du dévouement de nos volontaires ».

Le Dr Pierson a indiqué que des recherches plus poussées étaient nécessaires pour déterminer si le même nombre de « vagues » se produit tous les mois ainsi que pour expliquer la raison pour laquelle un ovule particulier est choisi aux fins de l’ovulation.

Les autres membres de l’équipe comprennnent Angela Baerwald, principale auteure de l’étude et titulaire, depuis peu, d’un doctorat en biologie clinique de la reproduction de l’Université de la Saskatchewan, et le Dr Gregg Adams, vétérinaire et professeur au Western College of Veterinary Medicine de la même université.

Cette étude s’est réalisée grâce à une collaboration peu habituelle. Dans le cadre d’études cliniques, le Dr Pierson avait observé que le développement folliculaire se produisait à un moment où les manuels disaient qu’il ne devrait pas se produire. Il a ensuite consulté le Dr Adams, avec qui il avait élaboré un modèle de vagues folliculaires bovin à l’Université du Wisconsin dans les années 80.

« Les observations que Roger faisait auprès des femmes ressemblaient beaucoup à ce qui se passe chez les juments et les vaches qui présentent des vagues de développement folliculaire, a expliqué le Dr Adams. Et c’est précisément ce que nous avons trouvé : les humains ne sont donc pas si différents que ça des autres espèces ».