Coucou les filles,
Ca va pas trop aujourd'hui. Et en général non plus.
J'arrive pas à croire en ma grossesse, à me dire qu'elle va continuer jusqu'au bout. Je reste convaincue que ça va mal se terminer à un moment ou un autre, que c'est venu trop facilement et que les problèmes vont arriver.
En plus, mon mari m'a raconté hier qu'un de ses collègues dont la femme est enceinte d'un mois de plus que moi va aujourd'hui avec elle chez le gyné car leurs résultats de pds pour la trisomie sont de 1 sur 80 au lieu de 1 sur 350 pour son âge. Et ça me fait encore plus paniquer.
D'un côté, je dis partout que je suis enceinte pcq de toutes façons s'il y a fausse couche on le dira aussi. Et j'ai l'impression de le dire aussi comme pour conjurer le mauvais sort, et pour y croire, mais dans le fond ça ne marche pas. Je me dis qu'on aurait quand même du attendre les 3 mois pour le dire à tout le monde, mais maintenant c'est trop tard, le bouche à oreille fonctionne bien dans ma petite ville.
Avec mon mari, on en parle très peu, car vu mes antécédents (2fc avant notre Tom d'amour) il ne veut pas s'investir trop vite. On fait comme si ce bb n'existait pas, mais j'ai beau ne pas vouloir m'y attacher, c'est trop tard. Je suis une mère et s'il y a un pb, ce sera quand même la catastrophe. Et je sais que mon mari n'est pas insensible non plus, car quand j'ai retravaillé et que je suis sortie une fois de l'école en pleurs, il m'a dit "tu dois d'abord penser à ta grossesse et tu n'es pas obligée de travailler à n'importe quel prix". C'est donc qu'il y attache quand même de l'importance, et que c'est même une priorité (avant l'argent d'un travail).
Mais j'ai tellement peur. J'ai rdv le 23.02 pour ma 2è écho (la 1è officielle) et je panique à l'idée que le coeur se soit arrêté, que la mesure de la clarté nucale soit mauvaise, ou qu'il y ait encore autre chose. Et s'il y avait trisomie ou handicap, que faire ? Le garder ? Avorter ? J'arrive pas à me décider et je crois que tout choix serait déchirant ou angoissant.
En fait, je suis déjà une angoissée au départ, mais là, le fait que tout se passe trop bien, ça me stresse quand même (je sais, je suis pas logique).
Et quand je joue avec mon petit monstre, parfois il me marche dessus pour faire l'éléphant, et je ne veux pas trop changer nos jeux tant qu'il n'a pas compris et que rien ne se voit, mais en même temps j'ai peur qu'il puisse faire du mal au bb (même si je pense que c'est très peu probable). Et hier en mettant une housse de couette, mon mari a "hippé" et m'a donné aussi un coup de poing dans le ventre. C'était très léger et j'ai pas eu vraiment mal, mais je me suis énervée plus que ce que j'aurais dû (déjà qu'il s'en voulait).
Bref, je sais que les 3 premiers mois sont les plus stressants, mais là je sature un peu et j'ai besoin d'en parler.
Merci de m'avoir lue
Ririe
Ca va pas trop aujourd'hui. Et en général non plus.
J'arrive pas à croire en ma grossesse, à me dire qu'elle va continuer jusqu'au bout. Je reste convaincue que ça va mal se terminer à un moment ou un autre, que c'est venu trop facilement et que les problèmes vont arriver.
En plus, mon mari m'a raconté hier qu'un de ses collègues dont la femme est enceinte d'un mois de plus que moi va aujourd'hui avec elle chez le gyné car leurs résultats de pds pour la trisomie sont de 1 sur 80 au lieu de 1 sur 350 pour son âge. Et ça me fait encore plus paniquer.
D'un côté, je dis partout que je suis enceinte pcq de toutes façons s'il y a fausse couche on le dira aussi. Et j'ai l'impression de le dire aussi comme pour conjurer le mauvais sort, et pour y croire, mais dans le fond ça ne marche pas. Je me dis qu'on aurait quand même du attendre les 3 mois pour le dire à tout le monde, mais maintenant c'est trop tard, le bouche à oreille fonctionne bien dans ma petite ville.
Avec mon mari, on en parle très peu, car vu mes antécédents (2fc avant notre Tom d'amour) il ne veut pas s'investir trop vite. On fait comme si ce bb n'existait pas, mais j'ai beau ne pas vouloir m'y attacher, c'est trop tard. Je suis une mère et s'il y a un pb, ce sera quand même la catastrophe. Et je sais que mon mari n'est pas insensible non plus, car quand j'ai retravaillé et que je suis sortie une fois de l'école en pleurs, il m'a dit "tu dois d'abord penser à ta grossesse et tu n'es pas obligée de travailler à n'importe quel prix". C'est donc qu'il y attache quand même de l'importance, et que c'est même une priorité (avant l'argent d'un travail).
Mais j'ai tellement peur. J'ai rdv le 23.02 pour ma 2è écho (la 1è officielle) et je panique à l'idée que le coeur se soit arrêté, que la mesure de la clarté nucale soit mauvaise, ou qu'il y ait encore autre chose. Et s'il y avait trisomie ou handicap, que faire ? Le garder ? Avorter ? J'arrive pas à me décider et je crois que tout choix serait déchirant ou angoissant.
En fait, je suis déjà une angoissée au départ, mais là, le fait que tout se passe trop bien, ça me stresse quand même (je sais, je suis pas logique).
Et quand je joue avec mon petit monstre, parfois il me marche dessus pour faire l'éléphant, et je ne veux pas trop changer nos jeux tant qu'il n'a pas compris et que rien ne se voit, mais en même temps j'ai peur qu'il puisse faire du mal au bb (même si je pense que c'est très peu probable). Et hier en mettant une housse de couette, mon mari a "hippé" et m'a donné aussi un coup de poing dans le ventre. C'était très léger et j'ai pas eu vraiment mal, mais je me suis énervée plus que ce que j'aurais dû (déjà qu'il s'en voulait).
Bref, je sais que les 3 premiers mois sont les plus stressants, mais là je sature un peu et j'ai besoin d'en parler.
Merci de m'avoir lue
Ririe