Voir aussi nos dossiers : Varicelle : les adultes en danger
La femme enceinte malade
Femmes enceintes et varicelle, attention !
(Page 2 sur 3)
Si votre organisme ne possède pas de défenses face à la varicelle, votre médecin procédera à l'injection d'anticorps spécifiques destinés à bloquer le virus et mettra en place une surveillance - notamment échographique - plus stricte de votre grossesse. Une ponction foetale peut également être réalisée : elle permettra de savoir si une infection du foetus est à craindre. Mais l'attitude de votre médecin dépendra essentiellement de la période de contamination, les risques n'étant pas les mêmes tout au long de votre grossesse.
Des périodes à risques
La varicelle peut donner lieu à des complications extrêmement graves chez les adultes. Parmi elles, la pneumonie est la plus redoutée. Mettant la mère en danger, cette complication peut également entraîner un manque d'oxygène pour le foetus. Mais le risque principal pour votre enfant est la transmission materno-foetale du virus.
Le début et la fin de grossesse sont les périodes les plus dangereuses. On distingue le risque de varicelle congénitale, contracté entre la 8e semaine et la 24e semaine d'aménorrhée, du risque de varicelle néonatale qui survient dans les trois semaines précédant l'accouchement. Entre ces deux périodes, cette maladie est anodine.
Avant 24 semaines d'aménorrhée, le risque de contamination du foetus est estimé à 8 %, et dans 2 % des cas, cette contagion donne lieu à une varicelle congénitale également appelée varicelle foetale. Si les risques sont faibles, ils sont graves : malformations, anomalies cutanées (cicatrices), lésions neurologiques (microcéphalie, hydrocéphalie…), problèmes de développement musculaires ou squelettiques, lésions ophtalmiques ou encore retard de croissance intra-utérin.