GROSSESSE ET DEPRESSION | Femiboard: Grossesse
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GROSSESSE ET DEPRESSION

#1
je suis sous traitement du médicament PROZAC depuis une dépression important.
lorsque j'ai appris la nouvelle de ma grossesse
( aujourdh'hui 9 SA ), quelle bonheur.
Première réaction, : Peur de malformation de mon bébé, j'ai donc arrêter mon traitement depuis 3 semaines ( que je prenais depuis avril 02 ). les quinze premiers jours d'arrêt étaient parfaits
mais depuis 1 semaine, rien ne va plus, j'ai des crises terribles d'angoisses qui créent des tremblements, des crises de pleurs, des maux de ventre, ...
j'ai peur pour mon béb, surtout que mon médecin
vient de m'apprendre que j'ai pu avoir la toxoplasmose au début de ma grossesse ( résultat à vérifier le 24 février )
Au secours, que dois je faire reprendre mon traitement? quels sont les risques ?
je ne sais plus !
merci docteur de me repondre
 

Aohayon

Gynécologue Obstétricien
#2
Il faut en discuter avec votre médecin.
je ne peux pas prendre ce type de responsabilité.
Désolé.

Bien à vous.
Ces informations, données à titre indicatif, ne dispensent en rien d'une consultation auprès d'un praticien.
 
#3
Chère Soguillou,
J'ai moi aussi un passé dépressif. J'ai pris des médicaments de 15 à 18 ans, sans aucun succès à long terme.
A mon sens, on ne peut soigner le mental avec des médicaments. Seul un travail personnel avec un psy(psychiatre ou - psychanalyste)pourra t'aider durablement. Il faut être vigilent dans le choix de celui qui t'aidera, et ne pas oublier qu'il ne suffise pas que le médecin dise oui ; tu te dois d'avoir certaines exigences à son égard.

Tu es enceinte, et donc au coeur de bouleversements émotionnels et psychiques. Il me semble grand temps que tu prennes tout cela en main pour avancer toi-même, et non pas te reposer sur une solution chimique qui te laisse perdue dès que tu cesses ton traitement.

Bon courage, de tout coeur avec toi.

PS : On peut vraiment améliorer sa vie avec une psychnalyse. C'est long, mais c'est efficace.

Enfin, tout ça n'engage que moi, évidemment.
 
#4
cher bethsabée,

je te remercie pour ta réponse. il est vrai que j'ai pensé à plusieurs reprises consultés un psy, mais j'ai peur de tomber sur la mauvaise personne. Je vais quand même fairel'effort.
En tout cas, pas d'inquiétude pour le bébé au niveau des médicaments, je n'ai pas repris mon traitement. Il y a des hauts et des bas mais je tiens le choc.
Merci encore .
 
#5
Chère Soguillou,

Si un jour tu crois que ton chemin vers le bien être passe par une cure psy, n'ai pas peur de tomber sur "le mauvais". Si tu tombes sur le mauvais, tu vas en voir un autre. Tu dois dire au praticien ce que tu attends de lui, et décider en fonction de sa réponse. Malheureusement, je sais que dans ce domaine il difficile de savoir ce qu'on veut. Je t'explique mon cas pour illustrer.

J'ai vu mon premier psy à 14 ans, j'étais complètement déboussolée, je me croyais folle et je pensais "qu'il allait me soigner", comme d'un rhume. Je n'ai pas fini mon travail chez lui, et il ne m'a jamais rien dis de mon évolution ; je crois qu'il m'a laissé partir de guerre lasse, pensant que je n'étais pas assez mure (ce qui était sûrement le cas).
J'en ai vu deux autres, plus tard, que j'ai abandonné en cour de cure, faute de résultat (et à cause de leur silence). Je sais bien que c'est le patient qui doit parler, mais tout de même.

C'est à bout de force que j'ai trouvé le 4ème, "le bon", que je consulte depuis 1 an et demi.
Je n'ai pas seulement attendu qu'il me dise "je peux vous prendre en cure, j'ai de la place".
Non, j'ai exprimé ma motivation (c'est pour moi et par moi que je vais travailler chez cette personne). J'ai (enfin) exposé ma volonté et mes impératifs. Je ne voulais plus d'un mur de silence qui me laisse m'enférer, séances après séances, dans du rien. Je voulais quelqu'un qui réponde aux questions que je lui pose, et qui ne me laisse pas dans le vide quand je ne trouve rien à lui dire. Méfie toi des puristes de la méthode. Trouve un humaniste.
Avant j'avais peur de rien avoir à dire aux séances (ce qui m'étaient si souvent arrivé), mais lui m'a rassuré. Il ne me laisse jamais en silence, sait toujours me relancer. Il répond ou non à mes questions, mais s'il ne répond pas, il dit pourquoi il ne répond pas.
Bref, j'ai trouver "l'outil" qui me convenait (bien que ce soit un peu réducteur pour un être humain si bienveillant).

Pour ce qui est des médicaments, ce n'est pas seulement à ton bébé que je pensais, mais surtout à toi. Dis-toi bien que les médicaments ne sont que de jolis paravents derrières lesquels ont se cache ; ils ne soignent pas, ils pallient seulement à notre détresse. Mais lorsqu'on cesse de les prendre, rien n'a changé derrière le paravent.

Bien entendu, ça n'engage que moi.

Bon courage, de tout mon coeur. :) J'espère ne pas t'avoir soûler avec tout mon blabla.