Enfin, le récit de notre voyage... | Femiboard: Grossesse
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Enfin, le récit de notre voyage...

touna

chat alors !
#1
Thaïlande – Mai 2008

Rythme soutenu, vol le plus contraignant c’est de ne pas pouvoir bouger énormément et surtout dormir semi-assis (NB : quand un individu du groupe n’a pas la politesse de vous demander poliment de redresser un peu votre siège parce qu’il manque de place pour ses longues jambes et qu’il vous tape dans le siège et qu’il finit par se fatiguer tout seul…), s’habituer au décalage (6 heures) mais cela a été plus difficile au retour car à l’aller, on était tout de suite rythmé par les visites prévues au circuit et au retour il y avait sûrement la fatigue accumulée en plus.
Très touristique, manque de temps pour approfondir les visites (sensation de survol, heureusement que le guide comblait en nous cultivant), manque de temps libre raccourci du fait du programme très chargé et de la perte de temps imprévue (enfin l’agence doit le savoir, je pense par expérience…) dans les déplacements sur les sites… mais quelle beauté, cela nous motive à y retourner sans se préoccuper de la barrière de la langue … pour découvrir à notre rythme ce pays du sourire des autochtones, très accueillants, le contraste entre leur chaleur humaine et la pauvreté qui amène à des vols et à se prostituer pour survivre, dépaysement complet, climat tropical donc il faut s’habituer aux moustiques, chaleur humide et pluie (beaucoup lors de notre séjour) et aux événements inhabituels chez nous (maladies, intempéries), massages qui font un bien… , les éléphants, impressionnants, les paysages constitués de temples boudhistes, de rizières, la jungle, ou bien Bangkok qui fourmille avec les routes aériennes et les buildings…, La nourriture : du riz du riz et du… mais aussi des nouilles, des soupes, fruits, thé, frit (moins apprécié pour ma part) et plus ou moins épicé… et l’esprit détendu après un tel périple …
Entrons dans le vif du sujet, nous sommes éblouis par la beauté de ce pays, on a donc visité Bangkok, le quartier « Chinatown » avec ses marchés, ses vieilles maisons à façade de bois, son ambiance, le grand palais (coloré et « clocher » doré) et les boudhas dorés (je ne sais même plus les noms donnés – un boudha couché mesure près de 46 m de long et 15 m de haut « temple Wat Pho »), on n’a pas eu la possibilité manque de places pour assister à un match de boxe thaï, Maison de Jim Thompson (ressemble à une cabane en bois, très mignon, il a relancé la soie thaïlandaise dans les années 60. C'est non seulement une superbe demeure mais en plus un musée aux nombreuses pièces rares, scuptures, porcelaines, mobilier.), on a vu des Tuk tuk, genre de taxi scooter avec côtés ouverts, le wat arun, autrement dit temple de l’Aube, monument de pierre très haut, le Wat Pra Kaew où on découvre le boudha émeraude… Ce qui est le plus impressionnant, c'est le mélange de styles et surtout l'incroyable encombrement de cet endroit : des statues, des temples couverts de céramiques colorées, des chédis (ou stupas) couverts de feuilles d'or, des fresques...Assez impressionnant, ça a beau être surchargé, ça a beaucoup d'allure…
Nous avons vu le site d’Ayuthaya qui est fut la capitale du Siam au 14e siècle, détruite par les Birmans puis le site de Phimaï où l’on a un temple kmer construit hors du cambodge.
Rencontre avec des singes sur des ruines khmères de la ville de Lop-Buri, résidence du Roi Naraï.
Phitsanulok, on a découvert ce temple avec un magnifique boudha en or.
Lampang, le temple Wat Phra That est entouré par un mur, on y accède par un escalier blanc avec deux rampes en forme de dragon, la porte est joliment sculptée avec des oiseaux, des dragons et des personnages mythiques. De l’autre côté du mur on fait face à un magnifique Wihan en bois. L’ensemble donne un aspect très plaisant et différent de tous les temples que nous avons vus jusqu’à présent. Les autres bâtiments qui l’entourent sont également agréables. Par la porte sud on accède à une autre partie du temple où l’on peut visiter des musées où sont exposés des pièces, des Bouddhas et plein d’objets anciens. On y voit également des arbres dont les branches sont soutenues par des grands piquets en bois multicolores. Au fond de cette deuxième partie du temple un vihan abrite une petite statue de Bouddha barricadée derrière plusieurs grilles en métal, selon la légende il aurait été taillé dans le même bloc de jade que le célèbre bouddha d’émeraude de Bangkok. Après, bien nous avons bien mérité de déguster des ananas hum, l’eau à la bouche …
Sukhothaï, Les vestiges de l'ancienne capitale du royaume de Siam au 13e siècle. L'ancienne cité fortifiée est désormais classée au patrimoine mondial de l'humanité et a été très bien restauré.
Le site et les vestiges sont superbes. Le parc est beau. Une atmosphère particulière se dégage de ce lieu chargé d'histoire. Des Stupas (chédis), des temples (wats) aux styles propres à la période Sukhotai. On retrouve également certains ensemble de style Khmer. On a vu également des Boudhas en marche. Certains boudhas sont monumentaux et de les voir s'élever au milieu de ces ruines et de la végétation, c'est quelque chose.
Chiang-Raï, route vers le Mékong pour contempler le site du triangle d’or (villages Mae Salong, Mae Sai, Sop Ruak, Chiang-Saen aux frontières Myanmar et Laos) :
A Mae Saï, Des enfants des tribus locales dans leurs costumes colorés attendant les touristes pour la photo inoubliable, la ville de Chiang Raï située dans une aire montagneuse où le Phra That Doi Tung, contenant un os du cou de Bouddha, est érigé sur le sommet le plus élevé et c'est le lieu de culte bouddhiste le plus important de la région. Très beau panorama. Plusieurs tribus venant de Chine ont été autorisées à s'établir sur les collines avec leurs propres langues, costumes et coutumes, et à vendre les produits de leur artisanat (pierres précieuses, laque, soie, ombrelles… plaisir des yeux et ce n’est que le début…
Très original, le musée de l’Opium, on apprend tout ce qu’il est possible de savoir sur cette plante (le paver sommiferium), sa culture, sa récolte, les différentes manières de la consommer, les pipes, et l’histoire du triangle d’or. Un centre d’information, de recherche et d’éducation sur l’opium montre l’impact de la drogue illégale, les produits dérivés et d’autres narcotiques. Aujourd’hui, les cultures de substitution (café, thé, arbres fruitiers, soie…) ont remplacé la culture du pavot.
Nous avons assisté au dressage des éléphants : Lorsqu’un éléphant sauvage a été capturé (khedda), il est d'abord attaché aux côtés d’éléphants déjà habitués au travail forcé (kumies) puis on l’emmène sur un « terrain de dressage» C'est là que débute le cruel programme de "breaking-in» destiné à «casser» toute résistance chez l’animal Cette étape dure environ une semaine et doit théoriquement amener l’éléphant à se soumettre totalement à la volonté de l’homme, c’est à dire à lui faire comprendre – car les pachydermes sont des êtres d’intelligence et de raison que toute révolte sera désormais sévèrement punie.
L'éléphant, encore sauvage, est attaché à une armature en bois ou entre deux troncs d'arbre.
Il ne peut plus du tout se déplacer ni bouger. Et c’est au moment où, fou de rage, le jeune animal tire sur ses cordes et fouette les troncs d’arbre avec sa trompe que le «mahout» (le dresseur) fait son entrée. Pour mieux lui faire comprendre qui est le patron ici, l’éléphant est battu à plusieurs reprises et cruellement blessé par le crochet du dresseur. Mais dans le même temps, celui-ci lui parle d’une voix douce apaisante. La crainte, la douleur, la soif, la faim ont finalement raison du pachyderme qui renonce à toute résistance.
Quand l'éléphant saisit enfin qu'il n'y a pour lui plus aucune issue possible autre que l'obéissance, les mahouts l’autorisent alors à prendre un bain dans le fleuve et à s’alimenter.
Il reste néanmoins toujours attaché à un éléphant dressé qui travaille. Après quelques semaines, le jeune éléphant sera devenu assez docile que pour effectuer quelques sorties à l’extérieur, toujours sous le contrôle étroit de plusieurs dresseurs, mais sans la présence de ses parrains éléphants.
Peu à peu, il comprend que le mieux est sans doute de se soumettre à l’ordre nouveau qui règne autour de lui.
L’éléphant sauvage devient alors un éléphant travailleur, c'est à dire esclave. Cela fait de drôles de sensations, sont-ils vraiment heureux ? d’accord ils n’ont pas le choix mais bon, sinon un peu encombrant mais belle bête, puis une ferme de culture des orchidées, ouh là … Là on en voit de toutes les couleurs. Les orchidées poussent suspendues, racines à nu, à travers des pots ajourés, roses, jaunes, blanches, rouges,… on ne sait plus où donner de la tête. On traverse un petit pont dans un joli jardin, puis on arrive dans la boutique souvenir où on peut acheter des petits bijoux toujours sur la base des orchidées. On trouve en broches en boucles d'oreilles ou en pendentifs, des fleurs ou des papillons, dorés à l’or 24 carat.
Chieng Maï, Warorot Market On y trouve de tout et la partie alimentaire n'ouvre pas forcément l'appétit. Les temples, on pense qu’on s’en fatiguerait mais chacun apporte quelque chose de différent… Wat Suan Dok, Wat Chedi Luang, Wat Chiang Man et Wat Phra Sing. Détour nécessaire.
Voilà , je ne suis pas certaine que ce soit un résumé et certaines parties sont certainement plus détaillées que d’autres pour diversifier un peu, plein les yeux et plein la tête. J’ai tenté de vous faire un peu vivre le voyage en vous transmettant ce que l’on a pu apprendre sur cette contrée…
 

Zange

Active Member
#3
Oui, des photos, des photos :lol:

Et bé, sinon, je crois que ce que tu as visité en un séjour, il m'a fallu deux voyages mini pour le voir ! Ah le rythme effréné des voyages organisés :lol:

C'est marrant que tu n'aies pas été en appétit au marché de Chiang Mai : c'est là que j'ai vu les plus beaux spécimens d'insectes, grillés, en beignets...:wink:

En tout cas tu sembles avoir apprécié, et c'est normal c'est un pays tellement... amazing...
 

touna

chat alors !
#4
Zange, ben euh franchement nous avons apprécié de retrouver notre nourriture traditionnelle française... un peu de temps à autre ça va ... mais sinon... et j'ai eu plus de mal que mon mari...

Ben on a aperçu beaucoup mais justement vraiment survolé ... et on était en permanence en train de courir après le guide, manque de temps pour les photos et surtout sous la pluie pour les prendre avec un appareil non étanche ça craint ...donc on a surtout ramené des cartes postales en souvenir, c'est mieux que rien... donc pour conclure ... je vuos conseille d'éviter les voyages organisés dans le mesure du possible et d'établir votre itinéraire notamment grâce à des guides ... si la barrière de la langue ne vous effraie pas...
 

Zange

Active Member
#5
En Asie toutes les personnes qui sont en contact avec les touristes parlent un minimum d'anglais, aussi la barrière de la langue est facilement franchie. L'an passé nous avons rencontré un couple français avec enfants en bas âge qui venait de faire leur premier voyage : un mois en Thaïlande, en mode sacs à dos, et ils étaient enchantés malgré qu'aucun des deux parents ne parlait un mot d'anglais ! C'est vrai qu'on construit très facilement son voyage grâce aux guides, à internet. Mais à mon avis, pour aller vraiment à la rencontre des habitants de ces régions, il faut : prendre son temps !