J'ai été anorexique lorsque j'avais 19 ans. En 10 mois de temps, je suis passé de 62 kilos (pour 1 m 61) à 38 kilos.
Tous le monde s'inquiétait pour moi, mes parents, mes amis et mêmes mes professeurs (un jour mon prof' principal m'a même convoqué pour me demander si j'avais des problèmes car il était affolé) mais je n'accepté pas d'en parler, ma parade pour me tirais d'affaires c'était toujours de dire "non, non, tous va bien, j'ai juste arrêté de manger des cochoneries" avec un grand sourire.
Au début, je souhaitais juste perdre quelques kilos et puis ensuite c'est devenue une obsession, plus je maigrisser, plus je voulais perdre. Mentalement je me sentais très forte, j'avais une volonté de fer, ma sensation de faim j'en faisais une force, je la maitrisais parfaitement. Mon plus grand plaisir c'était de pouvoir sentir mes os sous mes doigts et de me voir si mince, pourtant tous comme ton frère je me disais toujours "oui c'est bien mais je serai encore mieux avec quelques kilos au moins". Même si je paraissais joyeuse, j'avais souvent des sautes d'humeurs.
Les trois quarts de mes repas je les prennais dans ma chambre car à l'époque j'étais encore chez mes parents et le peu que je mangé mettait mon père dans tous ses états, il ne supportait plus de me voir habillé avec des vêtement moulants ou des karakos qui laissé apparaître ma silhouette squelétique.
Pourtant un jour, il a fallu que je réagisse, j'étais de plus en plus fatiguée, je passais des heures allongeais sur mon lit à me reposer mais toujours entrain de changer de position car je n'avais plus de graisse sous la peau et à force j'avais mal, je ne dormais plus et mon coeur commencé à me faire mal, je ne sortais plus avec mes amis de peur d'être obligé de manger en leur compagnie.
L'élèment déclancheur ça a été une opération que je devais subir pour tous autre chose. Je me suis dit il y a deux solutions si je rentre aussi maigre à l'hôpital : soit je ne résisterai pas à l'anesthésie ni à l'opération et je resterai sur le carreau, soit les médecins en me voyant si décharnée, ne voudront pas me laisser sortir et obligerons mes parents à me placer dans un hôpital spécialisé pour les maladies de l'alimentation... tous ceci il n'en était pas question, je m'en suis donc sortie toute seule... je me suis remise à manger... suffisament pour ne pas avoir de problèmes durant ce séjour à l'hôpital, en deux mois j'ai repris 6 kilos...
Le problème des anorexiques c'est souvent que suite à cette maladie, celle qui vient ensuite c'est la boulimie...
Aujourd'hui en tous cas je me suis sortie de tous ça, j'ai 26 ans et je suis fière de m'en être sortie seule mais cela n'est pas toujours possible...
Désolé d'avoir été aussi longue. Si je me suis permisse de te raconter tous ça Babydoll, c'est tous simplement pour que tu comprenne ce que vit et pense peut-être ton frère, s'il est anorexique. Je pense que temps qu'il ne souhaitera pas sans sortir, tous ce que vous lui direz ne le fera pas changer, lorsque l'on est anorexique on ne veut surtout pas l'avoué car on a trop peur des conséquences que cela pourraient provoquer (hospitalisation, etc...)... Cela ne fait que 2 ou 3 ans que j'arrive a en parler aussi librement, alors que cela fait seulement 5 ans que je me suis vraiment sortie de tous ça.
J'imagine que cela doit être dur pour toi de le voir se détruire comme ça mais c'est souvent un mal de vivre que l'on exprime par le refus de l'alimentation...
Peut-être pourrais-tu lui parler lorsque vous êtes seul tous les deux, sans prononcer le mot "anorexie", et lui dire que s'il a un soucis, quel qu'il soit, il peut venir t'en parler.
J'espère vraiment qu'il va se sortir de cette triste maladie, car sans est une...
Bon courage Babydoll à toi et à ton petit frère !
Tous le monde s'inquiétait pour moi, mes parents, mes amis et mêmes mes professeurs (un jour mon prof' principal m'a même convoqué pour me demander si j'avais des problèmes car il était affolé) mais je n'accepté pas d'en parler, ma parade pour me tirais d'affaires c'était toujours de dire "non, non, tous va bien, j'ai juste arrêté de manger des cochoneries" avec un grand sourire.
Au début, je souhaitais juste perdre quelques kilos et puis ensuite c'est devenue une obsession, plus je maigrisser, plus je voulais perdre. Mentalement je me sentais très forte, j'avais une volonté de fer, ma sensation de faim j'en faisais une force, je la maitrisais parfaitement. Mon plus grand plaisir c'était de pouvoir sentir mes os sous mes doigts et de me voir si mince, pourtant tous comme ton frère je me disais toujours "oui c'est bien mais je serai encore mieux avec quelques kilos au moins". Même si je paraissais joyeuse, j'avais souvent des sautes d'humeurs.
Les trois quarts de mes repas je les prennais dans ma chambre car à l'époque j'étais encore chez mes parents et le peu que je mangé mettait mon père dans tous ses états, il ne supportait plus de me voir habillé avec des vêtement moulants ou des karakos qui laissé apparaître ma silhouette squelétique.
Pourtant un jour, il a fallu que je réagisse, j'étais de plus en plus fatiguée, je passais des heures allongeais sur mon lit à me reposer mais toujours entrain de changer de position car je n'avais plus de graisse sous la peau et à force j'avais mal, je ne dormais plus et mon coeur commencé à me faire mal, je ne sortais plus avec mes amis de peur d'être obligé de manger en leur compagnie.
L'élèment déclancheur ça a été une opération que je devais subir pour tous autre chose. Je me suis dit il y a deux solutions si je rentre aussi maigre à l'hôpital : soit je ne résisterai pas à l'anesthésie ni à l'opération et je resterai sur le carreau, soit les médecins en me voyant si décharnée, ne voudront pas me laisser sortir et obligerons mes parents à me placer dans un hôpital spécialisé pour les maladies de l'alimentation... tous ceci il n'en était pas question, je m'en suis donc sortie toute seule... je me suis remise à manger... suffisament pour ne pas avoir de problèmes durant ce séjour à l'hôpital, en deux mois j'ai repris 6 kilos...
Le problème des anorexiques c'est souvent que suite à cette maladie, celle qui vient ensuite c'est la boulimie...
Aujourd'hui en tous cas je me suis sortie de tous ça, j'ai 26 ans et je suis fière de m'en être sortie seule mais cela n'est pas toujours possible...
Désolé d'avoir été aussi longue. Si je me suis permisse de te raconter tous ça Babydoll, c'est tous simplement pour que tu comprenne ce que vit et pense peut-être ton frère, s'il est anorexique. Je pense que temps qu'il ne souhaitera pas sans sortir, tous ce que vous lui direz ne le fera pas changer, lorsque l'on est anorexique on ne veut surtout pas l'avoué car on a trop peur des conséquences que cela pourraient provoquer (hospitalisation, etc...)... Cela ne fait que 2 ou 3 ans que j'arrive a en parler aussi librement, alors que cela fait seulement 5 ans que je me suis vraiment sortie de tous ça.
J'imagine que cela doit être dur pour toi de le voir se détruire comme ça mais c'est souvent un mal de vivre que l'on exprime par le refus de l'alimentation...
Peut-être pourrais-tu lui parler lorsque vous êtes seul tous les deux, sans prononcer le mot "anorexie", et lui dire que s'il a un soucis, quel qu'il soit, il peut venir t'en parler.
J'espère vraiment qu'il va se sortir de cette triste maladie, car sans est une...
Bon courage Babydoll à toi et à ton petit frère !