"Crapuleuses" un téléfilm coup de poing dans un collège de ZEP. | Femiboard: Grossesse
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"Crapuleuses" un téléfilm coup de poing dans un collège de ZEP.

Marikolette

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#1
C'est sur la 2 en ce moment,mais vous pourrez le revoir en "replay"

Violette a 14 ans. Choyée par ses parents, une vie heureuse un peu chamboulée par l’arrivée d’un petit frère et d’un déménagement. Puis ce nouveau collège : Un dur. Un zep. Très vite, le racket, les coups… Violette est une « victime » et sa vie bascule. Paradoxalement, c’est Sabine, 16 ans, fille charismatique, qui prend sa défense. Leur amitié fusionnelle va amener Violette à intégrer le gang de filles de Sabine : Les Crapuleuses. Violette apprend l’art de la vanne, les fous rires entre copines, mais aussi la baston, les lois de la cité… fascinée puis effrayée, Violette est entraînée dans une spirale qui finit par la dépasser et qu’elle ne sait bientôt plus comment arrêter… d’autant que Sabine s’avère dangereuse et incontrôlable…

Magaly Richard-Serrano, qui signe la réalisation et le scénario de Crapuleuses, fut championne de France de boxe avant de se diriger vers le cinéma Un virage qui la mena d'abord à la société de production de Jean Jaques Beinex où elle restera un an, puis à la Fémis (section script), à Paris. Son premier long-métrage, Dans les cordes, sorti en salles en 2007, s'inspirait largement de son expérience dans le monde de la boxe. Ce film cognait juste, avec une précision et une intelligence qui tenaient à l'écart toute dérive spectaculaire.
 

Mumu

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#2
Sans façons, c'est très près de la réalité, et je baigne déjà dedans. Par contre, pour ceux qui veulent comprendre comment ça marche, c'est une excellente idée.
 

Mumu

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#4
Il faut avoir beaucoup d'humour, être capable de prendre du recul, et surtout, surtout, beaucoup parler. Les jours "durs", la salle des profs est une annexe de cabinet psy. Tout le monde y déballe ses soucis, et on se soutient mutuellement.
C'est ça, le plus dur, ne pas culpabiliser en se disant "si j'y arrive pas, c'est que je suis nulle", mais bien admettre que les élèves peuvent n'en avoir rien à cirer, de ce qu'on raconte, et rechercher l'appui des collègues.
Chez nous : un élève se montre "pourri" dans un cours, dès la récréation, on est tous au courant, et après, les cours et les jours suivants, c'est toute l'équipe pédagogique qui lui tombe dessus, au moindre mouvement de sourcils. Au moins, ils savent qu'on est solidaires, et ça les calme.